Statistiques du joueur
Qté | Evènement | Heure |
---|
Heure | Evènement | Qté | |
---|---|---|---|
14' | Essai | 1 | BRUGEL Shann |
50' | Essai | 1 | BRUGEL Shann |
33' | Essai | 1 | JOHNSTONE Sam |
43' | Essai | 1 | GINESTET Jérémy |
61' | Essai | 1 | WILLIS Corey |
56' | Pénalité | 1 | WILLIS Corey |
Transformation | 2 | WILLIS Corey |
Exacts au rendez-vous
Les Villefranchois ont surclassé Villegailhenc hier devant leur public, s’offrant une place en finale d’accession à l’Élite 1.
VILLEFRANCHE 26-12 VILLEGAILHENC - Stade Henri-Lagarde. Mi-temps : 12-0. Arbitre : M. Drizza. Spectateurs : 800 environ.
VILLEFRANCHE : 5 essais Brugel (14e,50e), Johnstone (33e), Ginestet (43e), Willis (61e), 1 pénalité (56e) et 2 transformations (14e, 33e) Willis.
VILLEGAILHENC : 2 essais Guiraud (69e), Nicol (76e), 2 transformations Aubry.
Carton jaune Villegailhenc : Pelo (28€).
L'équipe villefranchoise
Gruppi, Brugel, L. Lafon, Clou, Nunigé, Will, Pallares (cap), Yèche, Vigroux, C. Lafon, Ginestet, Ugaia, Roux Puis : Nikolic, Gohon, Johnstone, Fourquet, AI Ghannoufi, Sournac.
Les T-shirts « tous en finale » étaient prêts, dégainés dès le coup de sifflet final ! La sono crachant les watts. La tribune d’Henri-Largarde exultant en même temps que la bande à Nickson Ugaia. Et alors que certains bénévoles allaient déjà refaire le plein de fûts de bière épuisés, la troisième mi-temps pouvait débuter. Ils l’ont mérité les Loups et leurs suiveurs. Sans match disputé depuis un mois et demi et la phase régulière conclue en dauphins, ils ont ainsi réussi à dominer Villegailhenc en maîtrisant cette demi-finale jouée devant quelque 800 spectateurs, dont certains en orange et bleu venus en bus.
Cinq ans après, les Rouergats retrouveront donc la finale d’Élite 2 dans quinze jours, sur une pelouse qui reste encore à déterminer. En 2018, ils l’avaient remportée, mais avaient ensuite décliné l’offre de monter à l’étage du dessus pour raison administrative.
Finale contre Ille-sur-Têt avec vue sur l’Élite 1
Cette fois, le coach David Collado n’entend pas laisser le seul billet distribué pour l’Élite 1. Mais, selon lui, il faudra absolument terrasser les leaders Catalans d’Ille-sur-Têt, vainqueurs hier de l’autre demi-finale (42-22 contre Lescure) et surtout qui avaient battu les Villefranchois deux fois lors de la saison régulière. « Ça va être un match difficile, c’est sûr, s’est ainsi projeté à chaud hier le technicien. Mais sur un match, tout est possible. Notre objectif était d’aller en finale. La gagner, ce sera la cerise sur le gâteau. » Pour autant, ne pas lire dans ces mots une projection de ce qu’il pourrait se passer pour l’accession. Car nos confrères de Treize Mondial ont écrit il y a déjà plusieurs mois que Ille ne monterait pas, même en cas de titre de champion. Faisant ainsi de Villefranche un candidat tout indiqué. Le président Alquier souhaitant hier rester vague sur le sujet quand son coach a répété, lui, qu’il ne voulait pas en entendre parler. « Si on n’est pas champion, on ne montera pas, a-t-il indiqué comme il l’avait déjà fait dans ces mêmes colonnes dès vendredi. Une montée se gagne sur le terrain. Je ne veux pas d’une montée sur dossier. »
En attendant, ce que ses hommes ont démontré hier laisse penser qu’ils en sont capables. Avec une maîtrise quasiment tout le match, excepté les dix dernières minutes, alors que la messe était déjà dite. En effet, à 26-0, les deux essais transformés visiteurs (69e et 76e) n’étant qu’anecdotiques. Les Villefranchois ayant clairement montré une sacrée solidité défensive en première période, avant de basculer dans l’offensive en seconde.
« C’était le plan de jeu, a d’ailleurs lâché Collado. On savait que Villegailhenc avait un gros paquet d’avants. On a travaillé pour bloquer ce point fort et on savait qu’on serait ensuite plus à l’aise pour attaquer. »
Corey Willis a mis les siens sur orbite, encore une fois
Et s’il en est un qui s’est montré à l’aise, c’est bien le maître à jouer maison, le demi d’ouverture Corey Willis. L’Australien a certes un peu gâché au pied, mais il est surtout à l’origine de tous les bons coups ou presque. D’abord en lançant Brugel pour le premier essai d’une belle inspiration après le tenu, puis en tapant au pied pour Ginestet juste après la pause ; alors que Johnstone y était aussi allé de son essai entre les deux. Dix minutes plus tard, sa passe pour un Brugel collé à la ligne de touche permettait à l’ailier de littéralement sauter dans l’en-but avant qu’il ne finisse le travail lui-même juste après l’heure de jeu et une récupération de Gohon qu’il bonifiait. Du grand art.
Une histoire de corne fait s'échauffer les esprits à la pause
Et de quoi faire passer aussi au second plan la crispation audoise vécue au moment de la mi-temps. En effet, alors que l’arbitre avait d’abord accordé un essai de pénalité au VARL, il l’a annulé après que le préposé à la corne lui indique que cette dernière n’avait pas fonctionné mais que l’action de l’essai s’était déroulée après la 40e minute. De quoi faire rentrer un peu plus ce match dans l’histoire. En attendant bien plus grand encore dans quinze jours.
Aurélien Parayre
David Collado, entraîneur de Villefranche
C'est une grosse satisfaction. Ça fait neuf mois que l'on travaille, que c'est dur, que l'on à eu des moments difficiles et concrétiser après une demi-finale à domicile devant ce public-là, j'en suis très heureux pour le club et les joueurs.
Nicolas Alquier, président de Villefranche
On fait un match très sérieux. On à relevé le combat physique. On mérite d'aller en finale, le groupe à bien travaillé. C'est pour le club un aboutissement.
Romain Vigroux, talonneur de Villefranche
On a pris le match par le bon bout, on les a tenus devant. On a gagné ce match grâce à notre défense.
Martin Gohon, pilier de villefranche
C'était un match dur, mais on a pu dérouler notre jeu. On a respecté les consignes.
commentaires